Et ce fut l’été. Le mien. Mon premier été. Juillet 1968. Le 24.

Et puis, il y a tout eu. Tout ! Paris, Saint-Tropez, Chamonix, La Rochelle, l’Île de Ré, le Cap Ferret, Hendaye, Biarritz, Anglet, Les Jacquets, Saint-Guénolé, Yport, Fécamp, Étretat, Le Touquet, Ajaccio, le Gers, Tignes, Serre Chevalier, les Pyrénées, le Vercors, Nice, la Côte d’Azur, Arcachon, Le Pyla, Porto-Vecchio, la Bourgogne, Gergy, Vézelay, la France.

Plus de cinquante ans plus tard, le narrateur s’enferme dans sa cabane du Sud-Ouest, décide de remonter le temps et de tout livrer, pour en découdre avec tout ce qui a fondé et étrillé ses étés français. Des personnages troubles, insensés, et parfois même hors du temps. Gabriel, Louise et Luigi vont venir perturber son incroyable récit à coup d’émotions ininterrompus.

Ce qui devait être le roman de sa vie devient une épopée estivale. Amours inattendues, barbecue finissant en thriller, pétanque virant à la saga, héroïnes surgissant de nulle part, les émotions qui remontent avec la marée, l’enfance qui rejaillit sans cesse, l’intranquillité du récit, des bribes de corps dénudés, des éruptions d’émeutes, des slows dans un camping, des images incandescentes, le dépouillement des apparences, l’apprentissage de la vérité et de ses fantômes.

Un livre qui déterre un à un tous les souvenirs des Français enfouis sous le sable.