La Constellation Dante : une manière de dire que Dante, le plus grand poète italien (né à Florence en 1265 et mort, en exil, à Ravenne en 1321) – idéale transition historique entre le Moyen Âge et la Renaissance, mémorable auteur de ce chef-d’oeuvre littéraire, patrimoine de l’humanité, qu’est
La Divine Comédie, texte fondateur de l’humanisme au sein de notre civilisation –, demeure encore aujourd’hui, alors que nous commémorons, en 2021, le 700e anniversaire de sa disparition, cet astre lumineux autour duquel gravite l’immense constellation de ses plus dignes successeurs en matière de poésie, littérature, art ou philosophie : depuis Pétrarque et Boccace (avec lesquels il forma les « trois couronnes » qui, à travers leur toscan natal et non plus l’antique latin, forgèrent l’italien moderne) jusqu’à Jorge Luis Borges et Umberto Eco, en passant, du XIVe au XXIe siècles, par des écrivains, musiciens, peintres ou sculpteurs aussi prestigieux que Giotto, Botticelli, Michel-Ange, Raphaël, Ghiberti, Galilée, Machiavel, Giordano Bruno, Jérôme Bosch, Érasme, Thomas More, Shakespeare, Vico, Goethe, Schiller, Hegel, Liszt, Chateaubriand, Stendhal, Delacroix, Gustave Doré, Barbey d’Aurevilly, Baudelaire, Rimbaud, Balzac, Flaubert, Proust, Rodin, Rilke, Byron, John Milton, William Blake, Oscar Wilde, Dante Gabriel Rossetti, Dostoïevski, Mandelstam, Joyce, T.S. Eliot, Camus ou Dan Brown.
Quant au sous-titre de ce livre,
Le Chant du Sublime, il s’agit là d’une explicite référence, par-delà la théorie du « sublime » qui y est développée (à travers les écrits de Longin, Burke, Kant, Schopenhauer et Nietzsche) pour définir l’oeuvre de Dante en son ensemble (de sa
Vita Nuova à son
De Monarchia, en passant par son
Convivio et son
De Vulgari Eloquentia), aux 100 chants composant ce chef-d’oeuvre absolu qu’est sa célèbre, immortelle, à la fois si humaine et si céleste Divine Comédie. Dantesque !