« La guerre d’Afghanistan, c’est à Paris que je l’ai faite.
Annoncer à son père qu’on a un visa pour aller faire un reportage en Afghanistan, c’est comme lui annoncer qu’on va se marier en Guinée équatoriale : à la base, l’information est positive, mais il suffit de préciser le lieu des festivités pour que ça gâche tout. »
Bridget Jones en Afghanistan aurait pu être le titre de ce livre.
Partie couvrir une course de ski, la journaliste Marie de Douhet livre avec humour et poésie un regard nouveau sur ce pays en guerre. Du chauffeur de taxi hazara qui explique pourquoi son peuple déteste Massoud, à l’homme de ménage qui refuse d’écraser une araignée pour des raisons religieuses, on apprend beaucoup sur la culture afghane à travers les rencontres et les difficultés quotidiennes d’une jeune Occidentale. Ni guide touristique, ni manuel géopolitique, Kaboul Chicken est d’un autre genre.
Le ton de ce roman est léger, les enjeux pas tant que ça.