2019 marque le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, génie universel, modèle par excellence de cet âge d’or que fut la Renaissance.
Un anniversaire en majesté ! Mais aussi un hommage original et inédit. Car si, comme l’a dit Oscar Wilde, le dandy fait de sa personne une oeuvre d’art vivante, alors Léonard de Vinci en est, tant par son allure que par son esthétique, le plus emblématique des précurseurs, avant même un Lord Brummell, arbitre des élégances, ou un Lord Byron, icône du romantisme.
Renouveler en son entier la connaissance que nous avions de Léonard de Vinci, tel est le défi passionnant que relève l’auteur, l’un des meilleurs spécialistes du dandysme.
Et en effet, du grand et moderne Léonard, qui inspira jusqu’au « pop art » d’Andy Warhol, c’est cette vie ainsi construite entre l’Italie et la France, depuis sa naissance à Vinci sur les collines de Florence jusqu’à sa mort à Amboise, en passant par Milan et la cour des ducs Sforza, que retrace cet ouvrage unique en son genre. Avec, pour guide, l’analyse de ses principaux tableaux, depuis sa célèbre mais énigmatique
Joconde jusqu’à son mystérieux
Salvator Mundi, en passant par sa céleste Cène ou son élégiaque quoique sensuel Saint Jean-Baptiste.
La vie de Léonard de Vinci illustrée à travers son oeuvre, et inversement : tel est l’objet de ce livre, aussi érudit qu’attrayant, conçu sous forme de triptyque biographique, philosophique et artistique.
Ce Divin Vinci se conclut par un « manifeste prismatique », où l’auteur en appelle, conformément au prisme de l’intelligence léonardesque, à un nouvel « humanisme esthétique ».