Fabienne Le Houérou est chercheure au CNRS depuis 1995 en Histoire contemporaine. Elle vit et travaille à Aix-en-Provence où elle donne des cours à Science Po sur les relations internationales et les crises humanitaires. Elle est spécialiste de la vallée du Nil, région sur laquelle elle a publié de nombreux ouvrages et réalisé des films documentaires. Ses travaux portent sur les migrations forcées et volontaires de l’époque coloniale à nos jours. Elle a publié Les Cendres du Darfour à nos éditions en 2010. Elle associe à ses écrits des films sur ses enquêtes scientifiques. Son activité est tournée vers l’international et elle donne régulièrement des cours à l’étranger (Égypte, USA, Inde). Elle a habité l’Égypte pendant 4 ans et son roman témoigne d’une véritable connaissance anthropologique.
Magda est une bourgeoise du Caire, épouse d’un pâtissier réputé, assistante du pape des coptes. Elle fait du bénévolat depuis 10 ans dans le quartier 4 et demi.
Une poche de pauvreté où vivent des Coptes et des chrétiens du Sud-Soudan. Ce roman est une plongée dans la vie de ces chrétiens d’Orient qui se sentent de plus en plus menacés par l’attentat à la voiture piégé du 1er janvier 2011. Une date meurtrière, vécue tel un « 11 septembre des coptes d’Égypte ».
Hystérisée par la peur de l’intégrisme et des salafistes, Magda nous entraîne dans différents mondes et nous fait découvrir cette longue histoire peu connue d’une communauté originale et dont la ferveur chrétienne ne peut laisser indifférent.
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L'attentat du 1er janvier 2011 à Alexandrie est un attentat à la bombe perpétré devant une église copte d'Alexandrie où s'était réunie une foule célébrant le Nouvel An.
Peu après minuit, un individu fait exploser une bombe devant l'église d'Al Kidissine, se tuant lui-même. Les enquêteurs privilégient un dysfonctionnement de la bombe qui se serait déclenchée trop tôt, discréditant la thèse de l'attentat-suicide. La bombe, de fabrication locale, contenait des bouts de métal afin de provoquer le plus de dégâts possibles. L'attentat tue au moins 21 personnes et en blesse 79 autres.
Lors d'une déclaration télévisée, le ministre de l'intérieur égyptien, Habib el-Adli, affirme que son gouvernement est en possession d'éléments probants qui incrimineraient un groupe palestinien lié au réseau Al-Qaïda. Ce dernier a rapidement démenti l'accusation d'el-Adli. Selon une source libanaise, il s'agirait au contraire d'une provocation de ce ministre, destitué le 31 janvier.
L'attentat a engendré une vive émotion au sein de la communauté copte, et des autres minorités d'Égypte. Les autorités musulmanes ont exprimé leur solidarité avec les coptes. Benoît XVI souligne l'« urgente nécessité » pour les gouvernements du Moyen-Orient d'adopter, « malgré les difficultés et les menaces, des mesures efficaces pour la protection des minorités religieuses », provoquant une crispation des relations entre Le Caire et le Vatican. L’attentat provoque toutefois la colère des coptes et plus généralement des Égyptiens, qui subissent le harcèlement d’un État policier incapable de les protéger, au point que lors des funérailles des victimes de l’attentat, les condoléances du président Hosni Moubarak sont refusées par les familles. (source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_1er_janvier_2011_%C3%A0_Alexandrie)
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