Simone Lafleuriel-Zakri est passionnée d’histoire et de géopolitique, elle consacre son travail à une meilleure connaissance du monde arabe. Elle a publiéSyrie, berceau des civilisations(ACR éditions).
En ce XIIIe siècle de notre ère, le monde musulman est agité. Pourtant, en Syrie, en 1240, alors que tout vacille autour de lui, Ibn Baytar, médecin, botaniste et pharmacologue andalou renommé, s’attelle à une œuvre monumentale : un recueil des médicaments simples et des aliments.
Avec l’aide d’Hasifa, la botaniste de Damas, qui copie et protège le précieux manuscrit, il initie une science nouvelle, la phytothérapie, si prisée de nos jours.
Passion d’amour du côté d’Hasifa ; passion de la découverte du côté d’Ibn Bayrtar ; passion d’apprendre et de transmettre partagée par tous ceux-là qui viennent d’Andalousie, de Perse, du Soudan ou du Maghreb ; passion de constituer un empire musulman : tel est le grand élan, qui fait converger vers Damas médecins, juristes, astronomes, poètes et musiciens.
Vaste fresque foisonnante où se rencontrent une civilisation et une culture raffinées, ce roman est dominé par la haute et noble figure de la botaniste de Damas, femme d’exception pour une époque exceptionnelle.
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Abu Muhammad Ibn al-Baytar (ou Abu Muhammad Abdallah Ibn Ahmad Ibn al-Baitar Dhiya al-Din al-Malaqi), né vers 1197 dans la province de Malaga et mort en 1248 à Damas, est un médecin arabo-andalou.
Ibn al-Baytar est né à la fin du XIIe siècle, entre 576 et 583 de l'Hégire (soit 1190 et 1197) dans la province de Malaga (probablement à Benalmádena). Son père, vétérinaire, lui transmet le goût des sciences naturelles.
Il étudie auprès de Abu al-Abbas al-Nabati à Séville où il commence une collection de plantes. Il émigre vers 1220 au Proche-Orient en passant par l’Afrique du Nord. Il séjourne en Anatolie en 1224 et en Syrie. Il s’établit ensuite au Caire où il est nommé par le sultan botaniste en chef de l’Égypte. Il étudie les propriétés médicinales des plantes et fait de nombreux voyages de recherches avec ses élèves.
Ibn al-Baytar fait paraître plusieurs travaux où il rassemble les connaissances pharmaceutiques de son temps, notamment son ouvrage Kitāb al-Ǧāmiʿ li-mufradāt al-adwiya wa-l-aġḏiya (que l'on peut traduire par Livre des médicaments et des aliments simples). (SOURCE :https://fr.wikipedia.org/wiki/Abu_Muhammad_Ibn_al-Baitar)
Les musulmans ont développé une approche scientifique de la botanique et de l’agriculture sur la base de trois éléments majeurs : systèmes sophistiqués de rotation des cultures, techniques très développées d’irrigation et introduction d'une grande variété de cultures qui ont été étudiées et cataloguées en fonction de la saison, du type de terrains et de la quantité d’eau dont elles avaient besoin. De nombreuses encyclopédies sur la botanique ont été écrites, avec une grande précision dans les détails. Al-Dinawari (828-896) est considéré comme le fondateur de la botanique arabe avec son Livre des plantes, dans lequel il décrit au moins 637 plantes et retrace l’évolution des plantes de la naissance à la mort, décrivant les phases de la croissance des plantes et la production des fleurs et des fruits.
Au début du XIIIe siècle, le biologiste andalou, originaire d’Arabie, Abou al-Abbas al-Nabati, a développé la première méthode scientifique en botanique, avec l'introduction des techniques empiriques et l’expérimentation pour la description et l'identification de nombreuses matières médicales, en séparant les connaissances non vérifiées de celles dont l’effet était démontré par des observations et de véritables expérimentations. Son élève, Ibn al-Baytar, a publié le Kitab al-Jami fi al-Adwiya al-Mufrada qui est considéré comme l'une des plus grandes compilations botaniques de l'histoire et a fait autorité dans le domaine de la botanique pendant des siècles. Il répertorie au moins 1400 plantes différentes, utilisées pour la nourriture et la thérapeutique, dont 300 étaient des découvertes originales de l’auteur. Le Kitab al-Jami fi al-Adwiya al-Mufrada a également eu une grande influence en Europe après avoir été traduit en latin en 1758.
Les premiers ouvrages connus traitant de l’écologie et des sciences de l'environnement, notamment de la pollution, ont été écrits en arabe par al-Kindi, Qusta Ibn Luqa, al-Razi, Ibn Al-Jazzar, al-Tamimi, al-Masihi, Avicenne, Ali ibn Ridwan, Ibn Jumay, Isaac Israeli ben Solomon, Abd-el-Latif, Ibn al-Quff, et Ibn al-Nafis. Leurs travaux ont porté sur un certain nombre de sujets liés à la pollution tels que la pollution de l'air, la pollution de l'eau, la contamination des sols, la mauvaise gestion des déchets ménagers et leur impact sur l'environnement de certaines localités. Cordoue, en al-Andalus a aussi inventé les premières poubelles ainsi que la gestion des déchets. (source :https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine_arabe_au_Moyen_%C3%82ge#Botanique_et_sciences_de_l%E2%80%99environnement)
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