Fatima admire son fils. Elle se fait un devoir de lui raconter l’étonnante histoire de leur famille.
À ce fils unique, elle donna le prénom de son propre père, un personnage exceptionnel, que tout le monde avait cru mort durant de nombreuses années et qui était bel et bien en vie. Pauvre père qui, à la suite d’une terrible chute loin des siens, avait perdu la mémoire !
Tel est le point de départ de ce roman entièrement voué à exalter les grands sentiments des Bédouins envers l’honneur de la tribu, honneur fait de fidélité familiale et de l’importance du nom.
Le désert est tout proche à travers ces pages remplies de passion, quand la nature commande par ses violences et que le coeur lui répond par ses élans. Ou bien, comme aime à le dire Fatima, « dès lors que la graine est nourrie d’amour, elle germe, prend racine et fleurit ».