Le verbe en chair est une femme du crépuscule et qui s'enivre du vent. En démon, elle jaillit dans la soif du temps...
Elle n'est semblable à aucune autre femme, affirme-t-elle. Elle n'est qu'elle-même, femme de lumière dotée de poésie habitée; les éclairs sont sa voûte céleste, les prairies sont sa terre.
C'est une femme qui soumet son corps à la loi de la tribu, l'offrant de force au premier guerrier venu avec sa dot. Car elle persiste et signe qu'au nom de l'amour, vivante, elle a été enterrée, et elle s'attache à n'associer personne à son coeur.
Aujourd'hui, cette femme de caractère, voguant sur les mers, logeant dans l'appartement de la liberté ou dans les vastes tentes des Abs, partage sa belle poésie avec les amoureux de la langue de Voltaire.
« En fan des belles-lettres arabes, j'ai été particulièrement enchanté et ravi de traduire cet opus poétique, sixième recueil de la défenseuse des belles rimes et de l'information éthique – mon infothique –, des médias culturels, s'inscrivant dans la riche tradition arabe de l'art inimitable du verbe, en vers et assonances ici, Missoune Abou Bakr. Fiat lux ! »
Farhat Othman