Aujourd’hui, la tension est manifeste entre l’Iran et ses voisins arabes. La rivalité entre les deux rives du Golfe arabo-persique se traduit par un surarmement des Etats arabes où ne se comptent plus les incidents, notamment en ce qui concerne l’intervention armée des Saoudiens et des Iraniens à Barheïn.
Dans ce nouveau contexte régional, marqué par la concurrence de la Turquie dont le rôle ne cesse de grandir, l’Iran cherche à entretenir de bons rapports avec l’Égypte, alors que la situation en Syrie est incertaine et que les relations avec l’Arabie saoudite restent insatisfaisantes. Voilà pourquoi la République islamique n’a pas hésité à se tourner depuis quelques mois vers les pays arabes d’Afrique.
En tout état de cause, les différents critères qui influent sur ces relations ont des dimensions historiques, culturelles et politiques. Ils connaissent à la lumière des révoltes, une remise en question sans précédent en ouvrant la voie à de nouveaux et substantiels accords.