Les auteurs :
Sarah Daoud
Chercheuse associée au CERI (Sciences Po) ainsi qu’à MAM (Université de Tours), Sarah Daoud a réalisé une thèse de doctorat en science politique et relations internationales à Sciences Po Paris sur le rôle des services de renseignement généraux égyptiens dans la médiation du dossier palestinien. Ses recherches actuelles portent sur la diaspora palestinienne en Égypte et sur les impacts politiques et sociaux du conflit israélo-palestinien en Égypte.
Fatiha Dazi-Héni
Experte reconnue des monarchies du Golfe, Fatiha Dazi-Héni est chercheuse spécialisée sur la Péninsule arabique à l’IRSEM (Institut de Recherche Stratégique de l’École militaire) à Paris. Enseignante à Sciences Po Lille, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages de référence, tels que Monarchies et Sociétés d’Arabie : le temps des confrontations (2006) et L’Arabie saoudite en 100 questions (2020). Son prochain ouvrage dirigé, L’Arabie saoudite dans le Monde paraîtra aux éditions CNRS en 2025.
Marie Kortam
Sociologue et spécialiste du Liban et du Moyen-Orient, Marie Kortam est chercheuse associée à l’Institut français du Proche Orient (IFPO) depuis 2007 et non-résident fellow au centre Harmoon à Istanbul. Elle est conseillère au Comité de Dialogue Libano-Palestinien (LPDC) et chercheuse principale à War Child sur la Syrie depuis 2024. Sa thèse de doctorat mêlant une analyse comparative de la violence chez des jeunes de banlieues parisiennes et dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban a donné lieu à un livre, publié en 2013, intitulé Jeunes palestiniens, jeunes français, quels points communs ? Face à la violence et l’oppression. Elle a récemment publié Tripoli, une ville dans la marge. Luttes et quête de justice (2024).
Luis Martinez
Politologue et spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient, Luis Martinez est directeur de recherche au CERI (Sciences Po) depuis 2005 et chargé de cours au Global Studies Institute de l’Université de Genève. Il a été auparavant professeur invité de la School of International and Public Affairs à l’Université Columbia de New York (2000-2001) et à l’Université de Montréal (2007-2008), avant d’être détaché à l’École de gouvernance et d’économie de Rabat en 2010. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, tels que Violence de la rente pétrolière (Algérie, Libye et Irak) (2010) et L’Afrique : le prochain Califat ? (2023).
Melis Pinar Akdağ
Melis Pinar Akdağ, chercheuse associée au CEVIPOF (Sciences Po) et chargée d’enseignement à Sciences Po Paris, a soutenu une thèse de doctorat à l’Université de Genève en cotutelle avec Sciences Po Paris intitulée « On Contestation. Republicanism and the Gezi Park protests ».
Clément Therme
Spécialiste de l’Iran, Clément Therme est docteur en sociologie (EHESS Paris) et en histoire internationale de l’IHEID de Genève. Chercheur non-résident à l’Institut international d’études iraniennes (Rasanah), il enseigne actuellement à l’École d’Affaires Internationales de Sciences Po Paris et à l’Université Paul Valéry - Montpellier 3. Par le passé, il a été chercheur à l’Institut français de recherche sur l’Iran (Téhéran) et à l’Institut français des relations internationales (IFRI). Il a publié en 2012 les relations entre Téhéran et Moscou depuis 1979, et a dirigé l’ouvrage collectif L’Iran et ses rivaux. Entre nation et révolution (2020). Son prochain ouvrage, Les idées reçues sur l’Iran paraîtra aux éditions Cavalier Bleu en 2025.
Amélie Zaccour
Journaliste au service international du quotidien libanais l’Orient-le-Jour, Amélie Zaccour est spécialiste des questions levantines ainsi que des monarchies du Golfe. Après avoir suivi la guerre civile syrienne depuis Beyrouth pendant plusieurs années, elle a mené une mission de terrain à Damas en décembre 2024 après l’effondrement du régime Assad, en quête de témoignages sur le système répressif. Ses publications portent sur les nouveaux enjeux stratégiques au Levant et dans le Golfe.