Murmures de guerre

MURMURES DE GUERRE
Lettres à ma femme
Afghanistan – été 1986

AUTEUR

Un journal de Masood Khalili
Préface d’Hélène-Pilars Surgers
Traduit du dari et de l’anglais par
Jean-Paul Kowaliski


Masood Khalili est un diplomate et poète afghan. Dans la guerre contre les Soviétiques de 1980 à 1990, il était le chef politique du Parti Jamiat-i-Islami de l’Afghanistan et le conseiller proche du Commandant Ahmad Shah Massoud. Il est maintenant ambassadeur d’Afghanistan en Espagne.

FICHE TECHNIQUE

Format 145 x 190mm
560 pages
EAN : 97823676001182

Prix public : 22€
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TAGS
#afghanistan, #union soviétique, #guerre d’afghanistan, #talibans, #ahmed shah Massoud, #kaboul


Ce livre est un miracle.

Blessé dans le bureau du QG de Rhoja Bahoudin lors de l’attentat du 9 septembre 2001 qui a coûté la vie à Ahmad Shah Massoud, il est un survivant de cette tragique époque afghane.

Khalili devint l’ami du Commandant suite à son voyage du Pakistan au Panjshir en 1986. Recueil de souvenirs et de lettres adressées à sa femme, ce livre nous fait pénétrer dans cet Afghanistan du nord-est en guerre contre les Soviétiques. Khalili a une mission politique à accomplir pour la Résistance. Pas à pas, sur les pistes escarpées, sous un ciel tranquille ou bombardé, nous marchons à la rencontre de Massoud et à la découverte de ce pays et de ses tribus.

Khalili s’est fait l’entomologiste de son pays et de cette période observée à la loupe de sa connaissance et de son courage. Murmures de guerre est un oxymore. Ces murmures hurlent la guerre, crient la peur, l’effroi, la violence et chuchote la beauté des hommes et des paysages et la douceur d’y vivre en paix.

La presse en parle

Pour en savoir plus


Ahmed Shah Massoud est tué dans un attentat suicide le 9 septembre 2001 à Khwājah Bahā ud Dīn (Khvājeh Bahāuḏḏīn), dans la province de Takhar au nord-est de l'Afghanistan. Les auteurs de l'attentat sont deux membres d'Al-Qaïda, les Tunisiens Dahmane Abd el-Sattar (mari de l'islamiste Malika El Aroud) et Rachid Bouraoui el-Ouaer, deux hommes vivant à Bruxelles, en Belgique, qui ont pu l'approcher grâce à une lettre de recommandation du Centre d'observation islamique (organisation basée à Londres). Ils se sont fait passer pour des journalistes munis de faux passeports belges et équipés d'une caméra volée à France 3 à Grenoble, élément qui met en évidence l'importance de la région sud-lyonnaise dans l'enquête terroriste. Le faux cameraman Bouraoui el-Ouaer fait exploser la ceinture de TNT scotchée sur son ventre. Massoud, gravement blessé au visage, est transporté en jeep puis dans un hélicoptère qui l'emmène à l'hôpital militaire de Farkhar mais il meurt au cours du trajet.


Sa mort a précédé de deux jours les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Une lettre de recommandation du journaliste Karim Touzani (pseudonyme utilisé par Dahmane Abd el-Sattar) adressée à Massoud avait été tapée en mai 2001 sur un ordinateur utilisé par Ayman al-Zawahiri et Mohammed Atef.


À plusieurs reprises, Massoud avait essayé d'attirer l'attention de la communauté internationale sur le danger représenté par Oussama ben Laden et, selon certaines sources, préparait même une confrontation d'importance avec l'appui des États-Unis contre les talibans et Al-Qaïda.
(source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Chah_Massoud)

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