Immense empire parvenu à son apogée au XVIe siècle avec le Sultan Soliman le Magnifique et son fils Selim II, véritable organisation multinationale avant l’heure, l’Empire ottoman a suscité frayeur et fascination parmi les populations chrétiennes. Entretenir des relations commerciales et politiques avec la République Sérénissime de Venise ne l’empêchait pas de grignoter petit à petit les possessions de celle-ci en Méditerranée. Rien ne semblait pouvoir arrêter son expansion, ni l’échec du siège de Malte, ni la mort de Soliman en Hongrie, ni la destruction de la flotte à Lépante.
Sachant récompenser l’excellence, la réussite et la fidélité, l’Empire a offert à tous, sujets ottomans et experts étrangers, d’extraordinaires opportunités d’aventures, de carrières et de richesses. Ce sont ces opportunités qu’ont su saisir les héros de
L’Espionne Ottomane, puis de
La Sublime Porte.
Cette fois-ci, Antoine de Saint Vallier, docteur provençal devenu médecin du Palais et conseiller du Sultan Soliman, est chargé de missions délicates en Provence, au Maroc et au Yémen. Avec son cousin vénitien, l’architecte Giovanni Moro, et leur ami serbe, le sipahi Milos Vasic, pourront-ils déjouer les plans de la diabolique espionne Mirjana et du peu scrupuleux napolitain Cesare ? Les femmes entreprenantes qui les entourent et qui ont un rôle important dans l’histoire – la brillante vénitienne Anna-Laura, la belle Yéménite Bilqis et la charmante doctoresse Rachel – pourront-elles trouver la voie de l’épanouissement dans une société et à une époque où la place des femmes était à la maison…ou au harem.
Sur fond de rigoureuse vérité historique, ce roman nous fait vivre à Istanbul et vibrer en Anatolie, voyager dans des contrées fort peu explorées à l’époque et aborder l’amitié entre Soliman et François 1er, symbolisée par l’hiver passé sur les côtes de Provence par la flotte ottomane du grand Kheir ed-Din Barberousse.