Ancien dirigeant d’entreprises multinationales, Alain de Savigny est devenu un spécialiste de L’Empire ottoman, l’une des plus grandes multinationales de l’Histoire, ainsi que de la Turquie d’aujourd’hui, pièce maîtresse dans l’échiquier du Proche-Orient. Auteur de quatre romans historiques sur le sujet, il a reçu un Prix Méditerranée avec mention spéciale du jury.
Également auteur de biographies romancées sur des femmes aux destins exceptionnels et lui-même apparenté par son épouse à la famille de Bonneval, il a pu puiser ses informations aux meilleures sources.
FICHE TECHNIQUE
Format 145 x 190mm 440 pages Cahier photos couleur 12 pages EAN : 9782367600857
Le comte de Bonneval, futur Ahmed Pacha, a été l’un des plus célèbres, l’un des plus doués, mais aussi l’un des plus décriés aventuriers de la première moitié du XVIIIe siècle. Brillantissime et courageux officier, un sens exacerbé de l’honneur et un tempérament sourcilleux ont, à plusieurs reprises, failli le conduire à sa perte et l’ont, à chaque fois, obligé à changer de pays. Depuis lors, quelques écrits – dont des mémoires apocryphes – ont narré ses trois vies successives : le service du roi de France, l’allégeance à l’empereur d’Autriche, la carrière dans l’Empire ottoman. La plupart de ces récits se sont contentés, avec autant de fantasme romanesque que d’imprécision historique, de rapporter la partie la plus visible de la vie de ce général : ses aventures militaires et ses exils successifs.
Mais, jusqu’à aujourd’hui, aucun auteur ne s’est réellement attaché à la personnalité la plus intime du comte de Bonneval, en particulier en analysant sa vie rocambolesque sous l’angle du seul sentiment qui – de façon constante et en dépit des vicissitudes – a accompagné ses pérégrinations : une profonde passion pour les femmes et une indéfectible fidélité à celles qui lui ont été les plus proches.
Associant la vérité historique pour les événements à une vraisemblance romanesque pour les rapports entre les personnages, c’est à travers la mémoire des femmes de sa vie que le présent ouvrage observe l’homme hors du commun qu’a été le comte de Bonneval, par la vision que ses « favorites » ont eu de ses rebondissements successifs et par l’amour éternel qu’il a su leur inspirer. Par leur reconnaissance, aussi.
Car c’est grâce à l’extravagance, à la générosité et à la fidélité de Bonneval Pacha que ces femmes ont pu avoir ce à quoi leurs origines ne les prédestinaient pas : un destin d’exception.
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Claude Alexandre, comte de Bonneval, né le 14 juillet 1675 au château de Bonneval à Coussac-Bonneval et mort le 23 mars 1747 à Constantinople, est un officier français connu sous le nom de Humbaraci Ahmed Pacha (en turc : Humbaracı Ahmed Paşa), après son passage au service de l’Empire ottoman. Descendant d’une vieille famille noble du Limousin issue de milites castri de la vicomté de Ségur, Bonneval fut mis au collège des jésuites après la mort de son père. Le maréchal de Tourville, son parent, le fit entrer dans la marine à l'âge de treize ans. Il se distingua aux combats de Dieppe, de La Hogue, et de Cadix, où le maréchal de Tourville commandait la flotte française. Dégoûté de la Marine après une affaire d'honneur, il acheta, en 1698, un emploi dans le régiment des gardes où il demeura jusqu'en 1701. Il servit en Italie et se distingua sous le maréchal Nicolas de Catinat, sous le maréchal de Villeroi et le duc Louis-Joseph de Vendôme. Il se conduisit d'une manière assez brillante pour se faire remarquer du prince Eugène de Savoie à la bataille de Luzzara. Il obtint de commander un régiment, et donna des preuves de courage et d’une grande capacité militaire.
Cependant, son attitude insolente envers le ministre de la guerre lui valut un passage en cour martiale en 1704. Disgracié pour avoir offensé Madame de Maintenon et condamné à mort[réf. nécessaire], il se sauva en fuyant vers l’Allemagne et passa au service de l’Autriche sous les ordres du prince Eugène. En 1706, il combattit la France en Provence, en Dauphiné, à Turin, à Malplaquet. L’influence du prince Eugène de Savoie lui permit d’obtenir le grade de général dans l’armée autrichienne, et combattit avec beaucoup de bravoure et de distinction contre la France, puis contre la Turquie. Membre du conseil aulique en 1715, il contribua à la victoire de Peterwardein sur les Turcs, où il fut grièvement blessé, et à la prise de Temeswar en 1716. À l’extinction des poursuites engagées contre lui en France, il revint à Paris, où il épousa une fille du maréchal de Biron. Il revint, cependant, après une courte période, à l’armée autrichienne, et combattit avec distinction à Belgrade. Il aurait pu atteindre le plus haut rang, s’il n’avait blessé le prince Eugène, dont il avait moqué la relation ambiguë avec la comtesse Eléonore de Batthyany-Strattmann. Disgracié, le prince Eugène l’envoya comme maître d’artillerie aux Pays-Bas, où son caractère l’amena à une querelle avec le vice-gouverneur du prince aux Pays-Bas, le marquis de Prié, qui répondit à son défi en le plaçant à l’isolement. Une cour martiale l’ayant condamné à mort, l’empereur commua la condamnation à un an d’emprisonnement et à l’exil.
De retour à Vienne, dépouillé de son rang et de ses titres et exilé à Venise, Bonneval offrit, peu après sa libération, ses services au gouvernement de l'empire ottoman en 1730. Il est alors obligé de se convertir à l’islam et prit le nom d’Ahmed. Fait pacha, il fut affecté à l’organisation et au commandement de l’artillerie turque où il créa le corps d'armée des bombardiers, d'où son titre turc de Kumbaracı qui signifie « bombardier ». Il a contribué à la défaite autrichienne à Niš et la fin subséquente de la guerre austro-ottomane marquée par le traité de Belgrade de 1739, où l’Autriche a perdu le nord de la Serbie avec Belgrade, la petite Valachie et les territoires du nord de la Bosnie. À Constantinople, il a rencontré le jeune Giacomo Casanova, alors officier de la marine vénitienne, où il était stationné. C’était également l’ami proche d’un mollah local très respecté, Ismaïl Pacha. Il a rendu de précieux services au sultan dans sa guerre contre la Russie et contre Nâdir Châh. Ayant reçu le gouvernorat de Chios en récompense, il encourut néanmoins bientôt les soupçons de la Porte, et fut un temps banni sur les rives de la Mer Noire. Il semble qu’il était prêt à revenir en Occident lorsqu’il mourut d'un accès de goutte à Istanbul en mars 1747. Sa famille existe toujours et est actuellement propriétaire du château de Bonneval situé à Coussac-Bonneval en Limousin. (source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Alexandre_de_Bonneval)
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