Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a ravivé les interrogations sur les contours et les conséquences de sa politique étrangère au Moyen-Orient.
D'un côté, le 47 e président des États-Unis clame qu'il veut mettre fin aux guerres et « amener la paix dans le monde », et qu'il entend redevenir le « faiseur de deals » qu'il aurait été pendant son premier mandat.
D'un autre côté, la deuxième administration Trump semble plus radicale que la première, tant dans ses intentions que dans son action. Trump I s'était déjà montré enclin à privilégier des politiques pro-israéliennes sans concession et une forte hostilité à l'Iran. Trump II pourrait amplifier cette tendance alors que la vulnérabilité des contrepouvoirs institutionnels aux États-Unis est désormais patente.
Il fait pourtant face à un Moyen-Orient bien différent de celui qu'il a connu lors de sa première présidence : une guerre à Gaza et au Liban, un Iran déterminé à atteindre le seuil nucléaire, une Syrie affranchie de la dynastie des Assad mais à l'avenir toujours incertain... Et cela, tandis que dans le reste du monde, les bouleversements régionaux sont maintenant pléthoriques.
L'approche agressive du président américain et son comportement imprévisible présagent une prochaine redistribution des cartes, voire un remodelage, dans une région par ailleurs décidée à prendre son destin en main.
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