Contre la léthargie du monde arabo-musulman
Ma mère, dans le texte, est métaphoriquement le monde arabo-musulman.
Ma lettre dénonce la léthargie de ce dernier.
Il ne s’agit pas de critique gratuite ou de haine excessive, ni non plus d’aliénation, ou de parti pris, mais plutôt de poser des questions : Quelles sont les raisons de cette malédiction qui poursuit ce monde depuis qu’il a déclaré la guerre à l’interrogation et à la philosophie ? L’échec est-il son espace vital ? Son destin ? Son horizon indépassable ? Il s’agit de questionner et de chercher à comprendre comment et pourquoi le monde arabo-musulman, malgré sa richesse matérielle et intellectuelle, arrive à ce stade de la déchéance ? Pourquoi les régimes en place ne conjuguent-ils leurs efforts que pour nuire à eux-mêmes et à leur population ?
Spécificités ? Museler les voix qui clament démocratie et justice, emprisonner l’intellectuel qui dénonce les excès de l’autoritarisme et réclame l’égalité entre les hommes et les femmes. Que faire du potentiel intellectuel, des hommes et des femmes, qui se consume petit à petit dans l’oubli, dans le mépris, dans la misère et le désespoir ? Pourquoi ne pas le traduire en facteur de puissance ? Qu’ont les régimes gouvernants à perdre, au cas où ils le décideraient, de fédérer cette énergie pour le bien commun de tous ?
5 rue du Helder, 75009 Paris, France